Comme
son nom l'indique, la contre-plongée est
le contraire de la plongée. Plutôt
que de regarder vers le bas, et d'avoir un sentiment
de domination, on regarde cette fois ci vers le
haut (fig. 22). On retrouve toujours notre ligne
d'horizon, que l'on va placer sous le dessin. Dans
la figure ci-après (fig. 23), nous avons
deux points de fuite a et b qui correspondent chacun
à une façade de l'immeuble. Toutes
les lignes verticales convergent vers un point c
qui doit se trouver au dessus du dessin. Plus ce
point sera proche du dessin (il peut être
dans le cadre de l'image), plus l'effet de contre-plongée
se fera sentir. |
fig.
22 Le
cycle de Cyann © Casterman
|

fig.
23 © A.Corda
Voici
le dessin final sans les lignes de construction (fig.
24) et le dessin mis en couleurs (fig. 25) :
fig.
24 © A.Corda fig.
25 © A.Corda
Morceaux
choisis
La
scène suivante (fig. 26) montre une contre-plongée
mise en place grâce à peu de lignes. Pourtant,
l'effet est excellent. On a, encore une fois, l'impression
de faire partie de la scène et, comme l'autre
personnage, de regarder la personne qui descent de l'échelle.

fig.
26 Le troisième testament © Glénat
Dans
le cas du dessin ci-contre (fig. 27), sommes-nous
vraiment en présence d'une contre-plongée
?
A
priori non. Les lignes verticales ne tendent pas
vers une point de fuite unique, positionné
au dessus du dessin. Cependant, la ligne d'horizon
se trouve dans la partie basse de l'écran
et toute la scène se passe en hauteur par
rapport au lecteur. C'est ce qui nous donne l'impression
d'une contre-plongée.
|
fig.
27 Lanfeust de Troy © Soleil
|
Cliquez
pour aller au paragraphe suivant 
|